Absinthe et Sirius

Absinthe se retourna et elle vit Sirius se faufiler dans l'entrebaillement.

*Un vrai sport extrème.... *

- T'étais pas obliger de venir si t'en avais pas envie...dit-elle d'un ton monotone.

Elle continua de monter l'escalier sombre en collimaçon et arrivée tout en haut elle frappa à la grande porte. Voyant qu'il n'y avait aucune réponse, elle frappa de nouveau.

* Il ne peux pas y avoir personne un élève vient de sortir.. s'il le faut j'attendrai toute la journée.*

- Oui, je sais que je n'étais pas obligé de venir, ne t'en fais pas. Si je suis venu, c'est parce que je le voulais bien. Je ne suis pas une personne que l'on force facilement à faire quelque chose que je ne veux pas faire. Mais je reconnais avoir hésité à venir car tu sais, moins je vois le Directeur de Poudlard et les professeurs, mieux je me porte en général. Mais si je suis venu, c'est pour ne pas que tu te sentes trop seule en face de Albus Dumbledore.

Sirius se mit à sourire. La jeune fille avait frappé et attendait maintenant que le directeur qui était sûrement à l'intèrieur leur dise d'entrer. Mais comme ils n'étaient pas accompagnés d'un professeur, le Professeur Dumbledore allait-il accepter de les recevoir ? Certes, Absinthe était nouvelle et elle ne connaissait donc aucun professeur mais bon...

(hj : tu as envouyé un mp à Ablus pour lui dire qu'on attendait devant son bureau ou pas ?)

Hj: oui je l'ai prévenu.

Absinthe le regarda fixement alors qu'il blablatait... elle se demanda si tous les garçons de cette école étaient comme cela....

- Vu la façon dont tu me parles du directeur on dirait que je devrais en avoir peur.dit-elle de façon totalement détachée.

Elle cogna une fois de plus à la porte et voyant que personne n'ouvrait elle posa la main sur la grosse poignée en fer.

- Puisque personne ne répond...

Elle n'avait pas eu le temps de terminer sa phrase qu'elle avait déjà ouvert la porte et s'était engouffré dans la pièce laissant la porte entreouverte derrière elle.

Dumbledore tournait en rond dans son bureau. Il avait quelque chose en tête et était en grande réflexion sur ce sujet. Il n'entendit jamais les coups frappés à sa porte. Fumseck le regardait tourner depuis déjà 30 minutes. Quelques portraits discutaient entre eux, essayant de percer les pensées de l'actuel directeur. La pensine était posée sur la table, ayant servie à peine une heure plus tôt. Des filaments argents continuaient à tourner dans celle-ci. Lorsque la porte s'ouvrit, Dumbledore se retourna calmement tout en reprenant contact avec la réalité. Il y vit un ombre s'y glisser, n'arrivant pas à distinguer de qui il s'agissait car il n'y avait qu'une seule chandelle d'allumée au fond de la pièce. Les ombres dansaient sur les murs alors qu'il demandait:

-Hum, je crois que nous avons un visiteur nocturne.

Il sortit un petit briquet d'une des poches de sa longue robe et l'actionna à quelques reprises. Plusieures chandelles s'allumèrent dans la pièce.

-Ne sommes-nous pas mieux à la lumière, dit-il alors qu'il voyait enfin à qui il avait affaire.

Absinthe fixa le directeur. Il était grand et mince et lui faisait penser à un gentil grand-papa. Elle se retourna vers Sirius et toujours impassible lui dit sur un ton monotone.

- Tu vois, t'avais aucune raison de t'inquiéter, il a pas l'air de vouloir me faire de mal...

Se retournant vers le directeur elle le regarda droit das les yeux avant de poursuivre.

- Je suis la nouvelle. On m'a dit que je devais vous rencontrer pour qu'on m'assigne une maison.

Je ne suis pas certaine de comprendre mais je vais faire comme si de rien n'était

Lorsque les lumières s'allumèrent, Dumbledore vit à qui il avait affaire. Il reconnut instantannément Sirius, qui passait quasiment plus de temps dans son bureau qu'en classes. Il le salua d'un signe de main en disant:

-Bonsoir à vous deux. Tu dois être Absinthe.

Il retourna s'asseoir de l'autre coté de son bureau et, d'un coup de baguette, leur approcha deux chaises, tout en écartant la Pensine. Une fois les deux jeunes assis, il agita de nouveau sa baguette et approcha le tabouret sur lequel reposait le Choipeaux. Avec un sourir bienfaisant, il déclara:

-Je dois vous avouer que j'allais justement me coucher. Mais comme tu dois être stressée, nous allons tout de suite aller à l'essentiel.

Il se leva et déposa le Choipeaux sur sa tête et celui-ci s'anima. Ses yeux s'ouvrirent lentement et une voix grave résonna de sa bouche.

-Sans aucune hésitation, SERPENTARD!

Cet éclat de voix réveilla tous les portraits. Certains poussèrent de petits cris, d'autres se rendormirent instantannément. Toujours armé de son sourire, Dumbledore retira le Choipeaux de la tête de l'enfant.

-Il semble bien que nous soyons fixés.

Il redéposa finalement le Choipeaux maintenant endormis sur son banc.

Absinthe fût quelque peu surprise qu'il posa sur sa tête un vieux chapeau déglingué. Elle se disait que ce vieux directeur devait être devenu fou. Puis lorsque du haut de sa tête une voix s'éleva, elle se dit que ce devait être elle qui était folle. Elle se contenta de retirer le châpeau sans broncher.

* Serpentard... qu'est-ce que c'est que ça....*

Absinthe regarda le directeur dans les yeux.

- C'est quoi ça... un nom de maladie... dit-elle sur d'un ton calme.

Elle avait l'air de se foutre totalement de la situation et ne semblait pas se rendre compte de l'absurdité de celle-ci.

- Et puis, qu'est-ce que je dois faire maintenant.