L'estomac noué [Pv Mae Langdon] - Terminé

Mae repéra rapidement Remus. Celui-ci était assis à la table des Griffondor, naturellement. Mae avança lentement vers lui, l’observant par le fait même. Le jeune homme semblait encore plus troublé que lorsqu’il l’avait quitté. Elle le vit baisser la tête et pensa aussitôt que c’était quelque chose que Remus faisait souvent. La jeune femme ne comprenait même pas pourquoi elle avait pensé ça, mais elle avait bel et bien constaté que c’était vrai. Il redressa un peu la tête et se frotta les yeux du revers de sa manche. Était-il en train de… non. Mae chassa cette idée de sa tête. Pourquoi Remus pleurerait-il ? Ce qui venait de se passé avait semblé éprouvant, certe, mais il n’aurait sûrement pas pleuré pour la jeune femme. Quoiqu’il en soit, il coucha ensuite sa tête sur un livre et resta dans cette position.

Mae avait arrêté de marcher depuis un petit bout de temps sans même s’en apercevoir pour pouvoir observer Remus. Elle prit une profonde inspiration, puis s’avança jusqu’à la table des Griffondors. Sans rien dire, elle s’assit sur le banc à quelques centimètres de Remus et, prise d’une quelconque envie, lui caressa doucement les cheveux. Elle ne savait pas trop quoi dire. Jamais elle n’avait été assez près de quelqu’un pour parler question sentiment avec qui que ce soit. Déjà qu’elle n’était pas nécessairement près de Remus…

*Par ma propre faute, parce que j’ai fais exprès pour l’éloigner de moi. Parce que c’était un Maraudeur, un gars un peu bizarre qui se tient avec Black et Potter.*

Si Mae avait été seule, elle aurait probablement frappé le premier objet à tomber entre ses mains. Elle s’en voulait soudainement d’être comme elle était. Mais, en même temps, agir de cette façon avec les autres l’avait toujours éloignée d’un potentiel chagrin. La jeune femme ne pu s’empêcher de penser :

*Et d’une potentielle joie…*

Mae soupira à nouveau. Elle n’avait franchement rien à dire, mais en même temps, elle devait bien parler. Sinon, pourquoi serait-elle là, au milieu de la Grande Salle pratiquement vide, à caresser les cheveux d’un jeune homme qu’elle avait juré détester pendant 5 ans parce que c’était un « sale Maraudeur » ?

- Remus… Je sais que je n’ai pas été toujours très gentille avec toi… Bon, ok, ce n’est pas dans mon genre de mâcher mes mots donc…

Prenant une inspiration, Mae pris les mots qu’elle utilisait habituellement pour manifester sa pensée :

- Je sais que j’ai été une vraie emmerdeuse pendant toutes ces années et que tu dois fort probablement me détester – avec raison – mais je te jure que je n’ai jamais voulu te blesser ou quoique ce soit d’une manière ou d’une autre.

La jeune femme soupira, laissant sa main vagabonder négligemment des cheveux de Remus jusqu’à sa nuque.

Remus sentit une main caresser ses cheveux. Il savait pertinemment que c’était Mae, qu’elle l’avait suivi. Il avait reconnu son parfum. Il ne releva pas la tête, d’abord parce qu’il ne savait pas quoi lui dire. Il lui en voulait de l’avoir suivi, mais en même temps, il était si heureux qu’elle se donne cette peine pour lui…Elle qui avait toujours clamé haut et fort détester les Maraudeurs, elle se laissait aller à un élan d’affection envers lui ! Remus sentit ses yeux se brouiller de nouveau, mais il mit toute son énergie à se contrôler, et pas une larme ne fut versée. La caresse de la jeune femme était si douce…c’en était presque inimaginable que ce fût la même main qui l’ait menacé tout à l’heure. Il l’entendit soupirer quelques fois, et son estomac se noua de nouveau. Est-ce que son attitude ennuyait Mae ? Est-ce qu’elle allait lui annoncer qu’elle se trouverait un autre tuteur ? Tandis que Remus élaborait mille et unes théories, de plus en plus abracadabrantes, la jeune femme lui parla et posa sa main sur sa nuque. Le jeune homme sentit une décharge électrique lui foudroyer les entrailles, et ses bras se couvrirent de chair de poule. Il fut d’abord surpris du ton qu’elle employait, puis il l’entendit se traiter de sale emmerdeuse. Et…elle croyait qu’il la détestait ? Le préfet releva la tête, rivant ses yeux mordorés dans les prunelles turquoise de la Gryffondor.

-Comment ? Il faudrait être bien superficiel pour détester quelqu’un simplement parce qu’il utilise son mauvais caractère pour se protéger des autres ! Je…je…je ne te déteste pas du tout !

Il cherchait visiblement ses mots, par crainte d’en dire trop comme par crainte de la piquer au vif. Mais il avait laissé un peu trop de sa pensée découler. Il était au courant que personne n’aimait se faire exposer ses vérités en pleine figure, et c’est ce qu’il venait de faire avec Mae en lui parlant de son caractère. Il parut s’en repentir, mais ne s’excusa pas. Peut-être qu’elle le détesterait d’avoir été aussi franc. Peut-être qu’elle ne voudrait plus jamais lui parler. Ainsi, il éviterait de lui faire du mal…

Mae cru d’abord que Remus n’aurait aucune réaction, ce qui lui fit un peu peur. Elle aurait eu l’air cruche de dire des trucs aussi sentimentaux si Remus s’en moquait comme de son premier balais jouet ! Cependant, le jeune homme fit tout le contraire de ce que Mae aurait cru. Il réagit vivement à ses paroles en fait. Il releva la tête et lui dit ses quatre vérités… Ce qui provoqua un pincement au cœur de la jeune femme. Elle ne faisait que commencer à s’admettre qu’elle était peut-être un peu trop caché derrière sa façade de pierre et lui, il lui lançait ça au visage ? Il n’avait pas le droit ! La jeune femme eu un air scandalisé et frustré sur le visage aussitôt les paroles de Remus dites. Elle se releva vivement, lui assénant une petite claque sur la nuque par le fait même.

- Non mais, ça ne va pas ?! Tu as quand même du culot de me dire de telles âneries, Remus Lupin ! Tu deviens fou de rage parce que je t’appelle « mon loup », mais toi, tu as le droit de me dire n’importe quelle connerie à mon sujet ?! Qu’est-ce que tu sais réellement de moi ? Rien ! Parce que jamais on ne s’est réellement parlé ! Alors, ne vient pas m’apprendre des trucs à mon sujet maintenant !

La jeune femme savait fort bien que si elle avait prit mouche autant, c’était bien parce que ce que Remus lui avait dit était vrai. Et le pire, c’est que pour une raison inconnue, ça lui avait fait un mal fou. Elle avait les larmes au bord des yeux pour la première fois depuis ses cinq ans et criait sur Remus, le pointant du doigt, au bord de la crise de nerfs. Jamais personne n’avait osé lui dire cela et jamais personne n’aurait osé, mais lui oui. Et elle ne le prenait pas. Elle ne prenait surtout pas le fait que ça fasse si mal venant de lui, qu’elle ne trouvait aucune blague à faire à ce propos, comme elle aurait habituellement fait, qu’elle ne pouvait pas faire semblant de rire cette fois, qu’elle ne pouvait pas s’empêcher d’hurler et surtout, qu’elle ne pouvait pas s’empêcher de pleurer.


[HJ : Direction cours de latin... ark !]

Remus avait réussi bien malgré lui à la mettre en colère. Il ne sentit pas vraiment la claque sur sa nuque, mais elle lui fit mal émotionnellement. Il avait réussi, mais finalement, il ne voulait pas cela. Il ne put que la regarder intensément alors qu’elle le sermonnait, au bord des larmes, le doigt pointé. Il aurait tellement voulu pouvoir la prendre dans ses bras, la serrer contre lui, chasser les petites larmes qui perlaient au coin de ses yeux, embrasser chaque parcelle de peau de son visage...Il ferma tranquillement son roman et le rangea dans son sac avant de se lever pour faire face à Mae. Son insigne de préfet attrapa la lumière d’une des chandelles et reluit l’espace de quelques instants, puis elle redevint terne. Presque aussi terne que les yeux du jeune homme, habituellement éclatants.

-Je n’ai pas dit ça pour te blesser Mae. Tu le sais très bien. Oui, on ne s’est jamais réellement parlé. Et tu me connais autant que moi je te connais. Même que tu me connais moins que moi je te connais. Peut-être que je n’aurais pas dû te jeter cela à la figure. Mais c’était simplement pour te prouver que je faisais tout sauf te détester…Mais je reste un homme. Et un homme manque généralement de tact pour les choses du genre.

Remus pinça les lèvres. Il se retenait vraiment de dire tout ce qui lui pesait sur le cœur. C’en était horrible à quel point il voulait avoir la jeune fille près de lui, simplement pour humer encore son parfum. Mais tout ce qui émanait d’elle en ce moment, c’était une profonde tristesse et une colère retenue. Il aurait tellement voulu lui dire pourquoi il ne fallait pas qu’on évoque les loups devant lui, pourquoi il avait été aussi brutal, pourquoi ses yeux avaient changé…

-Mae…excuse-moi. Sincèrement. Tu ne peux même pas t’imaginer à quel point j’ai mal de te voir dans cet état par ma faute. Excuse moi…après tout, c’est peut-être vrai que les Maraudeurs ne sont que des salauds…

Remus baissa la tête. Il ne pouvait plus soutenir le regard de la jeune femme. C’était trop dur pour lui de la voir aussi défaite, il ne pouvait plus regarder ce doigt pointé vers lui, ce doigt accusateur.

Mae s’arrêta de crier tout aussi soudainement qu’elle avait commencé. La façon dont Remus l’avait regardé tout au long de son monologue l’avait déstabilisé et elle ne savait même plus quoi dire pour continuer. Ce doux regard, intense et sertie d’une lueur que Mae n’avait jamais vu dans les yeux de quiconque la regardant, la hanterait encore longtemps. Elle se tut donc, se contentant d’observer Remus ramasser ses effets personnels. Elle ne ressentait plus de rage et ne se souvenait même plus de la raison pour laquelle elle avait commencé à crier sur le jeune homme. Lorsqu’il parla, elle écouta ses paroles sans en rajouter. Elle n’aurait même pas su quoi dire.

Les hommes manquaient de tact ? Dieu, oui ! Mais finalement, elle n’était pas mieux. Elle avait mit l’étudiant le plus doux de tout Poudlard hors de lui, au point d’en être bestial, et elle n’avait même pas réussi à mettre le doigt sur ce qui le tracassait. Elle n’avait même pas une toute petite idée de ce que ça pouvait bien être. Elle pourrait donc le blesser à nouveau n’importe quand… ce qu’elle ne voulait pas du tout. Lorsqu’elle l’entendit se traiter lui-même de salaud, la jeune femme ne pu réprimer un mouvement vers lui, comme si elle tentait de s’en approcher. C’est ce qu’elle fit finalement. Elle se plaça à côté de lui et leva la tête, le jeune homme étant beaucoup plus grand qu’elle ne l’était. Elle ne pleurait plus vraiment, mais les larmes qui avaient commencé à couler traçaient encore leur chemin sur ses joues. Elle ne prit même pas la peine de les essuyer, les sentant à peine. Elle tentait maintenant de comprendre.

S’approchant encore plus de Remus, la jeune femme tendit la main vers lui et lui saisit le bras. Elle l’attira doucement à elle et déposa sa tête contre son torse, levant le regard de façon à croiser les deux prunelles serties d’or du Maraudeur. Il avait la tête baissée, mais dans cette position, elle voyait parfaitement ses magnifiques yeux brouillés par le chagrin.

- Qu’est-ce qui se passe ?

Sa phrase manifestait son impossibilité à verbaliser correctement sa pensée, pensée qui était déjà assez chamboulée comme ça. Elle tentait de comprendre ce qui se passait avec Remus, mais ne se comprenait même pas elle-même. Sa phrase pouvait s’appliquer à beaucoup de choses ayants été dites ou faites durant cette soirée. Et c’est à peu près comme cela qu’il fallait la prendre. Mae savait bien que Remus n’était pas près de lui dire son terrible secret, mais elle ne pouvait pas s’empêcher de se poser des questions. Finalement, la jeune femme baissa le regard au sol et s’éloigna un peu du Maraudeur.

- Tu n’es pas un salaud Remus… C’est moi qui agi comme une imbécile avec toi depuis près de cinq ans… Tu ne m’as jamais rien fait de mal, jamais rien dit. Je ne me souviens même pas d’une seule insulte dite à mon égard de ta part… Ça m’étonne que tu ne me détestes pas et je me demande vraiment pourquoi. Je… J’ai tout fait pour que tu me détestes, je l’avoue. Ne le prend pas mal, ce n’est pas parce que je te détestais moi-même, loin de là. Tu étais un garçon charmant – et tu l’es encore – mais tu es un Maraudeur et j’avais une réputation à tenir.

Ne sachant plus vraiment quoi ajouter, la jeune femme leva le regard à nouveau vers Remus. Elle soupira de découragement. Décidément, elle était aussi douée que Peeves pour ce qui était des relations sociales ! Chassant ces pensées maussades de sa tête, la jeune femme étira le bras et prit doucement la main de Remus. Elle le tira un peu vers elle et lui fit un petit sourire.

- Tu veux venir te promener avec moi dehors ? Je sais que le couvre-feu est dans quelques minutes, mais tu es un Maraudeur avant d’être préfet… Non ?

Mae lui fit un petit sourire mi-malicieux, mi-chagriné et le tira encore un peu vers elle. Elle ajouta ensuite :

- Et si jamais tu parles de ce qui est arrivé à qui que ce soit, je vais être obligée de te réduire au silence !

Elle avait dit ça sur un ton blagueur, mais son regard voulait franchement dire que s’il parlait de cela à quiconque, il y aurait des conséquences fâcheuses.


[HJ : T'es mieux d'être contente, l'est loooong XD]

Comme quoi tout ce que Remus souhaitait depuis un moment se réalisait, autant à son grand dam qu’à sa plus grande joie. Mae s’était collée contre lui, sans qu’il l’ait invité ou quoi que ce soit. Il huma son parfum, yeux fermés. Il ne voulait pas la voir pleurer, ça lui déchirait le cœur. Même s’il ne savait pas pourquoi elle pleurait. C’était ce qu’il avait dit ? Quelque chose qu’il avait fait ? Elle s’en voulait ? Toujours est-il que c’était la première fois qu’il voyait la jeune femme dans un tel état. Et il la connaissait depuis si longtemps ! Il ne put réprimer un petit sourire nostalgique en pensant à leur première année à Poudlard. Bon dieu, quel caractère elle avait !

Alors qu’elle était encore collée contre lui, le Préfet l’entoura de ses bras et la tint contre elle, mais dès qu’elle fit un mouvement pour reculer, il la lâcha. Il fut rassuré de l’entendre dire qu’il n’était pas un salaud, mais ce qu’elle dit ensuite lui fit énormément de peine. Elle avait tout fait pour qu’il la déteste, simplement parce qu’il était un Maraudeur ! Comment pouvait-elle juger ainsi que parce qu’il se tenait avec Patmol, Cornedrue et Queudver, il était exactement comme eux ? Il détourna la tête et chargea son sac sur son épaule quand elle le prit par la main et lui proposa une balade dehors.

*Quoi ? Après tout ce qui vient de se passer, elle tient vraiment encore à m’avoir dans ses pattes ?*

Remus ne bougea pas lorsqu’elle essaya de le tirer vers elle. Ce ne fut pas trop difficile de fournir la force nécessaire pour contre celle de Mae. Son visage s’était durci pendant un moment, et il semblait vraiment y réfléchir, tiraillé entre deux options.

*Mon cœur me hurle d’y aller, de sauter sur l’occasion puisqu’elle se présente. Seigneur, c’est si tentant ! Mais…je ne la respecterais pas en lui cachant mon état, et surtout, je la blesserais. Parce qu’elle se rendrait probablement compte qu’une sorcière et un loup…quelqu’un de ma sorte…c’est impossible. Elle mérite mieux…*

À contrecœur, il dégagea doucement sa main de celle de Mae. Un sourire triste ornait son visage, mais ses yeux avaient retrouvé un semblant d’éclat. Il s’avança jusqu’à être à côté de Mae, elle face à la table des professeurs, lui face à la porte de la Grande Salle. Une fois à cette hauteur, il n’eut pas vraiment à hausser la voix pour qu’elle l’entende :

-Mae…Je suis vraiment désolée, mais si on sort après le couvre-feu, tu t’exposes à une retenue. Et ces temps-ci, Rusard est beaucoup trop imaginatif dans la manière d’administrer les punitions. Je n’ai pas envie qu’il t’arrive quelque chose. Je sais, c’est un Maraudeur qui te dit cela. Mais c’est un Maraudeur qui tient à toi.

Il prit une grande inspiration, expira bruyamment et murmura tout bas, sans être certain qu’elle ait compris :

-Bonne nuit

Et il s’élança à grand pas vers la salle commune des Gryffondor, tête baissée, cheveux au vent. Il bouscula un élève de Serpentard en sortant, ne s’excusant même pas.

*Oui…elle mérite mieux que moi…C’était la seule option possible…Mae…*

Mae avait eu beau tirer sur le bras du Maraudeur, jamais celui-ci n’avait bougé. Il était resté dans la même position, ne bougeant pas d’un centimètre, le visage fermé. Un voile d’inquiétude passa dans les yeux de la jeune femme. Mais que se passait-il ? Il lui baragouinait quelques explications à propos du couvre-feu et de Rusard, mais Mae savait bien que ce n’était qu’une défaite. Elle n’était peut-être pas aussi perspicace que la majorité de filles, mais elle n’était pas totalement bouchée non plus. La jeune femme devait avouer qu’elle était passablement déçue. Elle aurait bien aimé passer un peu plus de temps avec le Maraudeur, rattraper ces années perdue à cause de sa superficialité. Elle ne savait pas trop pourquoi, mais elle ressentait ce besoin à ce moment précis. Elle allait cependant devoir retourner seule dans la salle commune cette nuit.

Perdue dans ses sombres pensées, la jeune femme ne capta la dernière phrase de Remus, « un Maraudeur qui tient à toi » que lorsque celui-ci fut partie. Encore une fois, elle n’aperçu qu’un pan de sa robe de sorcier rapiécée tourner le coin de la porte. Après quelques minutes à ne rien faire dans la Grande Salle, Mae se décida à retourner à la salle commune. Pas d’escapade pour ce soir, elle était bien trop chamboulée. Elle espérait ne pas rencontrer Sirius, qui voudrait certainement l’entraîner dans une autre sortie nocturne. Tout ce qu’elle voulait, c’était retourner dans son dortoir, se glisser dans des draps chauds et avoir une bonne nuit de sommeil.

Elle ne pouvait cependant pas s’empêcher de penser à la dernière phrase de Remus. Elle la tournait et la retournait dans sa tête. Pourtant, ça ne devait pas être quelque chose de plus qu’une simple façon de dire qu’il s’inquiétait, en tant que préfet, pour les élèves de Griffondor. Mae soupira, se décourageant elle-même à force de penser autant à de telles choses. Elle avait vraiment besoin d’une bonne nuit de sommeil, le cours de rattrapage avait été plus éprouvant qu’autre chose.

Fermez le topic!

Pour ceux que l'histoire intéresse, Remus est allé faire un tour dans le coin de l'Astronomie Mae le suivra-t-elle??